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A la folire !
24 décembre 2014

13 à table, le cadeau pas cher et solidaire !

Noël, c’est demain, mais il est encore temps d’ajouter un petit bouquin dans la hotte du Père Noël. Vous avez déjà bouclé vos cadeaux ? Pas grave, ça fera un petit bonus ! Vous êtes à la bourre et en panique ? 13 à table sera peut être le petit cadeau qui débloquera tout le reste…

C’est quoi ça ?

13 à table, c’est un petit recueil de nouvelles – 13 au total – édité chez Pocket et vendu 5 € seulement au profit des Restos du cœur. 1 livre acheté, et vous permettez la distribution de 3 repas ! Moins cher, plus surprenant et moins bruyant que le CD des Enfoirés, il rassemble 13 auteurs parmi lesquels on compte du beau monde (Lévy, Musso, Chattam et même le Goncourt Pierre Lemaître). Leur thème commun est des plus actuels en ces périodes de grosses ripailles : toutes les nouvelles parlent de la bouffe.

C’est Charly qui m’a suggéré de traiter le sujet. Lui qui est homme à se soucier de son prochain avait découvert l’initiative sur BFM TV. Le voici qui déboule Illico chez son buraliste (Charly est homme à faire marcher les petits commerces) pour s’en procurer un exemplaire. Mais le buraliste, il a pas le temps de regarder BFM TV, alors il le savait pas, lui, qu’il y avait un bouquin pour les Restos. Motivé par l’ami Charly, le voilà qui en commande une vingtaine.

Personnellement, je ne l’ai pas lu. Mais mes amis Charly, Zickette et Lulu si ; et ils m’ont raconté leur nouvelle préférée…

13 à table, un livre qui passe bien sous le sapin

Pour Charly, La part de Reine

Ça cause d’un chien, d’un petit garçon, d’un sans-abri, et d’un curé aussi. Clovis, le sans-abri, fait la connaissance du petit garçon par chiens interposés. Clovis propose bientôt ses services pour réparer le faîtage de la maison du petit garçon, mais refuse l’argent que lui propose son père. Finalement contraint de prendre le billet qui lui est tendu, Clovis distribue l’argent à d’autres SDF. Ce n’est pas qu’il soit fou, mais il a adopté une philosophie de vie bien différente de la plupart d’entre nous. C’est ce que le lecteur est invité à découvrir à travers ses échanges avec le petit garçon.

Le long de cette dizaine de pages, Eric Emmanuel-Schmitt délivre une belle leçon de vie. Charly n’est pas un grand fan de l’auteur, mais cette fois, il admet que la nouvelle allie tout ce qu’il aime, malgré un afflux de bons sentiments (qui restent dans une sobriété tolérable d’un point de vue Charlynesque) : « de belles phrases avec des anecdotes pleines de sens », et aussi un dialogue entre gens très différents qui apprennent les uns des autres.

Sa vision globale du livre : agréable sans être transcendant dans l’ensemble, mais l’idée est belle !

Pour Lulu, La part de Reine, aussi

Ben nous v’là bien ! Il faut dire que Lulu est fan d’Eric-Emmanuel Schmitt. Mais comme elle est partageuse et enthousiaste, elle l’a laissée à Charly pour en raconter une autre : Un petit morceau de pain d’Anne Ledig.

Ça commence dans une boulangerie. C’est l’histoire d’un petit garçon qui a très faim, mais auquel sa maman refuse un morceau de pain. Ben parce que c’est pas l’heure, quoi ! On bouffe pas entre les repas, c’est comme ça. Mais comme il n’a pas pu prendre de petit déjeuner, qu’il s’est fait voler son goûter le matin (mais que fait la maîtresse ?) et qu’il voit plein de bouffe autour de lui, il est hyper malheureux et pleure toutes les larmes de son corps. Un monsieur le prend en pitié et lui donne un bout de pain, provoquant la colère de sa maman. Quant à la suite, Lulu la trouve un peu à l’eau de rose, mais ça passe. Elle qui est aussi maman a bien aimé cette histoire de petit garçon qui a faim et doit se frotter aux règles que s’échine à lui inculquer sa maman.

Mais aussi, Lulu, elle a bien aimé la nouvelle de Gilles Legardinier Mange le dessert d’abord qu’elle a trouvée à la fois drôle et émouvante. Il y raconte 2 anecdotes autour de 2 repas différents sous la forme d’une lettre.

Et aussi (parce qu’une fois lancée, on ne l’arrête plus Lulu), et a trouvé Langouste Blues de Bernard Werber bien trouvée : le repas perçu par la langouste qui va se faire manger.

Et globalement, le bouquin, elle l’a trouvé super puisqu’il lui a permis de découvrir de nouveaux auteurs.

Et pour Zickette, Gabrielle

Attention, rien à voir avec la chanson de Johnny. Ici on est chez Franck Thilliez, donc ça fait flipper. C’est l’histoire d’un couple de baroudeurs, un peu comme elle, sauf qu’eux ne dorment pas dans un combi Volkswagen mais dans un refuge en montagne. Ils s’y rendent chaque année observer l’orgie des ours dans la rivière avant l’hibernation. Cette année-là, la rivière n’a pas atteint son niveau habituel ; les ours ne peuvent pas pêcher, ont grave la dalle et se rapprochent dangereusement du refuge de Gabrielle et son mari. Et forcément, c’est là que la clôture électrique qui les protège décide de planter. La fin de l’histoire, je ne la raconterai pas pour garder le suspense intact !

Le bouquin, elle l’a bien aimé dans son ensemble, ça se lit vite et bien et le geste est sympa.

 

On relèvera juste un petit anachronisme dans l’histoire de la vie de Jésus : parce que sortir pour Noël, la fête de sa naissance, un bouquin qui s’appelle 13 à table et rappelle donc son dernier repas… bah on voudrait jouer les pointilleux qu’on dirait que le titre est un peu bizarrement trouvé ! Peut-être que l’éditeur avait malencontreusement séché LE cours de caté qu’il fallait pas louper.

Mais on s’en fout, c’est Noël, c’est pas cher, c’est solidaire, ça se lit bien et ça fait découvrir ou redécouvrir des écrivains !

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