Wonder-Lulu au pays de la radio

Pourquoi « wonder » ?

Bah si vous la connaissiez, vous le sauriez ! Lulu s’intéresse à tout et à tout le monde, et en plus, elle retient ce qu’on lui dit.

Vous savez, quand vous posez des questions aux gens – genre : c’est quand tes vacances ? – et que 2 jours après vous vous rendez compte que vous avez oublié la réponse, que vous n’êtes même plus trop sûr de l’avoir écoutée, et que vous n’osez plus reposer la question – bah Lulu, elle, elle s’en souvient. 

Le rapport avec notre affaire ?

Et bien on se doute que ce comportement totalement aware influence son rapport à la lecture. Lulu est ouverte à toutes les propositions (lectorielles) et aime se fier aux conseils des gens de son entourage. Pour le coup, elle est gâtée : à son travail, elle a réussi à devenir la pote de ses collègues qui gèrent le CE et qui sont des conseillères littéraires au top. Et même si elle préfère les romans, tous les deux ans, elle se met à la BD à l’occasion du prix organisé par son CE – elle est comme ça Lulu ! 

Les lectures d’une open-minded

Lulu adore lire le matin dans son lit, au réveil, mais n’en a pas souvent l’occasion ; elle aime aussi bouquiner le soir avant de s’endormir, ou l’après-midi, avant la sieste. Plutôt lectrice d’intérieur, elle apprécie la lecture sur transat et la plage ne lui déplaît pas non plus.

Elle passe son temps à glander ou quoi, me direz-vous ? Pas vraiment : c’est que je l’ai topée pendant son congé mat’, juste avant la naissance de son 2^e enfant ! Et ouais, comme elle est trop forte Lulu, elle parvient à se ménager des moments de lecture tout en étant maman ; c’est ça, l’organisation !

Quand elle évoque ses lectures de jeunesse, Lulu se souvient des Martines et des J’aime lire à la couverture rouge. De ses lectures de lycée, elle retiendra les Confessions de l’ami Jean-Jacques qui est parvenu à la barber ; La machine infernale de Cocteau et Huis-clos de Monsieur Jean-Paul Sartre lui laissent un bon souvenir. Une petite pause pendant ses études, et la voilà aujourd’hui repartie au pays des bouquins, à raison de 10 à 12 livres par an.

Lulu a beaucoup aimé Bon rétablissement de Marie-Sabine Roger ; elle n’est jamais déçue par Eric-Emmanuel Schmidt ; elle aime bien les Katerine Pancol, Anna Gavalda, s’est laissée surprendre à aimer Hunger Games, n’aime pas les policiers… Mais voilà, de là à décréter que tel ou tel livre lui tient lieu de préféré… Comment choisir ?

C’est là qu’un tweet a tout changé… 

Une passion nommée Laurent

30 ans qu’on se connaît (bon, ok, 29 pour être précise), et j’ignorais tout de la passion de Lulu pour Laurent Ruquier. Je savais qu’elle écoutait la radio (aware attitude oblige), mais je ne savais pas qu’elle avait un animateur fétiche !

Totally connected to the world, Lulu les suit, lui et son équipe, sur Twitter. Et quand le tweet annonçant la sortie de son autobiographie intitulée Radiographie est tombé, Lulu s’est dit : fuck la bibliothèque du CE, la passion n’attend pas, je cours à la maison de la presse malgré ma grossesse fortement avancée, et j’achète ! C’était un lundi soir de juillet, à Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Une lecture effrénée s’en est suivie. Le vendredi soir, de retour de vacances, Lulu a déposé le bébé chez ses parents en disant : je le prête à qui le veut. 

Pourquoi Ruquier ?

Certains restent à court de mots pour expliquer leurs passions. Mais ce genre de truc n’arrive pas à Lulu.

Ce qu’elle aime chez lui, c’est son humour, ses jeux de mots, les émissions de radio qu’il anime, le personnage qu’il incarne. C’est un gars du Havre, et ça, pour Lulu, ça pèse : Le Havre, elle connaît pour y avoir passé 2 ans pendant ses études ! Et puis voilà, c’est un gars bien : respectueux des autres, modeste, reconnaissant envers ceux qui l’ont porté… Dans son bouquin, Laurent ne l’a pas déçue ; elle y a retrouvé le personnage qu’elle imaginait.

Le livre ? Bah c’est une autobiographie axée radio. Laurent Ruquier revient sur une passion qui le tient depuis l’enfance, à l’époque où il demandait à sa mère de lui enregistrer Les grosses têtes sur cassette, où il animait des émissions imaginaires dans sa chambre. Les livres n’avaient pas leur place chez lui : issu d’un milieu modeste, il a tout appris à travers la radio.

Il raconte aussi ses débuts sur les ondes de radios associatives, rend hommage à ceux qui lui ont donné sa chance, évoque sa timidité, le cheveu sur la langue qu’il avait à l’époque. Chaque chapitre porte le nom d’une adresse, celles des maisons de radio qu’il a fréquentées, la dernière étant celle d’RTL, sur laquelle l’animateur a débuté à la rentrée.

Et Lulu, toujours fidèle, qui se voit désormais contrainte d’écouter une radio de vieux (dixit Lulu)…

Wonder-Lulu, une lectrice branchée sur les ondes