On peut ressembler à Jean-Luc Lahaye et ne pas porter le perfecto

Parfois, dans la vie, vous rencontrez des gens qui foutent le bordel dans les certitudes qui font le fondement de votre pensée… Romain est de ceux-là : malgré sa ressemblance frappante avec le papa chanteur (cf. photo ci-dessous), nul blouson de cuir sur ses épaules… et s’il n’y avait que ça…

Vous pensiez que les garçons ayant suivi une filière scientifique ne pipaient rien à la littérature avec un grand « L » ? Et bien sachez que Romain et son bagage « S » bien ancré dans le cerveau apprécient la lecture régulière de livres, de surcroît sans images ! Avant de se raviser à la dernière minute, il aurait même élu Au bonheur des dames d’Emile Zola comme étant son livre préféré…

Est-il l’exception qui confirme la règle ? Ou serait-ce une erreur de mettre les gens dans des cases ? Pour ma part, le mystère reste entier…

Voyage et révélation

En bon scientifique en devenir qui se respecte, Romain et la lecture, avant, c’était ouais bof… Mais parti à l’autre bout du monde – en Inde – la vingtaine venue, voilà qu’il découvre le plaisir de la lecture. Sur les causes de ce retour aux lettres, nous ne pourrons que nous en tenir à des hypothèses :

jeune et esseulé à l’autre bout du monde, aurait-il trouvé dans la lecture une bonne compagnie ?
ou accomplissant son premier périple, aurait-il eu envie de renforcer le voyage physique par le voyage virtuel, à travers le vaste monde de la littérature (réalisant ainsi une réelle mise en abyme, figure de style chère aux zélés littéraires) ?
ou encore, du fait d’une nourriture peu clémente pour son système digestif de jeune européen, aurait-il été amené à passer des périodes prolongées dans un espace confiné, où seul un livre peut faire office de bon camarade ?

Lui seul le sait… Toujours est-il que depuis ce jour, Romain a toujours un livre en cours…

A la recherche du sens perdu

Pour qu’un roman plaise à Romain, il doit répondre à l’un de ces deux critères : délivrer une belle histoire ou tomber au bon moment. Son livre préféré, La prophétie des Andes de James Redfield, remplit les deux contrats.

Une belle histoire d’abord, parce qu’il raconte le périple d’un jeune homme parti au Pérou à la recherche d’un manuscrit dont la découverte révèlerait le sens de l’existence ! De nombreuses péripéties tiennent le lecteur en haleine au fil du parcours du héros qui va de prophéties en prophéties !

Mais La prophétie des Andes, c’est aussi le livre qui a bouleversé la vie de nombreuses personnes, parce qu’il est porteur d’un réel message : la nécessité d’appréhender autrement les choses de la vie. Une grande bouffée de « positive attitude » pour Romain qui traversait alors une petite période de tâtonnement professionnel : se tenir à l’écoute des coïncidences, vivre pleinement le moment présent sont quelques-uns des enseignements du roman… le tout afin de percevoir les énergies qui se dégagent des choses, mais aussi des gens, pour une harmonie retrouvée avec soi-même et les autres !

Révélation et voyage

La prophétie des Andes, c’est donc plus qu’un livre : c’est un véritable art de vivre. Aussi, pour faire circuler les révélations qu’il renferme, ce roman ne se garde pas au fond de sa bibliothèque : il se donne. Romain l’avait reçu d’un collègue de travail ; fidèle aux leçons qu’il en a retirées, il l’a ensuite offert à 3 de ses amis.

Par voie de conséquence, il pose seul sur la photo : son livre étant parti à travers le monde pour appeler de nouveaux lecteurs à l’introspection !

Et sinon

Bah sinon, dans sa vie de lecteur, Romain se comporte plutôt bien : une douzaine de livres par an, dont il prend soin sans être maniaque ; utilisateur de marques-pages, il aime bien avoir 4 à 5 livres sous le coude, pour avoir un petit choix selon son envie du moment ; il témoigne d’une préférence pour les livres de poche, plus ergonomiques et plus économiques ; bon prêteur, il apprécie tout de même qu’on lui rende son bien après utilisation. Plutôt lecteur d’intérieur, il lit également dans les transports en commun. En soirée, son goût pour la littérature allié à son attrait pour les sciences lui permet d’entretenir tout aussi bien la conversation avec les cartésiens comme les cultureux, faisant de lui un invité d’une sociabilité exemplaire…

Romain aime lire pour se distraire, mais aussi pour rencontrer des « histoires d’hommes » ; on comprend donc bien son inclination pour la saga des Rougon-Macquart ! Parmi les autres titres qu’il cite : L’Ecume des jours, pour la belle histoire, La cathédrale de la mer, pour la saga historique, En avant, route ! pour le goût du voyage, et aussi Martine ou Le club des cinq, parce que fut un temps, il était difficile d’y échapper lorsqu’on était un enfant…

Et vous, quelles révélations la lecture vous a-t-elle faites ?

Romain D., un matheux au pays des lettres

Romain, un garçon qui vous veut du bien

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