Qu’est-ce que tu lis pour les vacances ?

Hey, mais c’est l’été !

Et oui, on y est ! En plein dedans même ! Ces vacances qu’on attendait tant nous ouvrent grand les bras…

Mais là aussi, il aura fallu faire les bons choix pour ne pas gâcher THE période de l’année : du soleil, un hébergement propre et sans araignées (à chacun ses critères), les bons compagnons de route (partir avec une « chieuse » des vacances est un risque réel – la preuve en musique !) et bien sûr, un bouquin à mettre dans sa valise !

Oui, mais lequel ? Comme on parle mieux de ce que l‘on connaît, je me permets un petit retour sur quelques-unes de mes lectures d’hiver et de printemps… Qui sait, vous y piocherez peut-être LE livre de votre été ? 

Le livre pour se la jouer

Germinal, d’Emile Zola

Alors oui, ça fait toujours un peu mal de se remettre dans les classiques… Le contraste entre la vie à la mine et l’ambiance de farniente sera peut-être un peu trop radical… mais pourra aussi vous faire relativiser le retour au boulot… à vous de voir ! 

Les livres pour comprendre la vie… rien que ça

Lâcher prise, de Rosette Poletti et Barbara Dobbs

Je l’ai lu sur un (bon) conseil de Sabine. Un livre court, qui permet de se dire que parfois, on pourrait moins se prendre la tête et que ça serait pas plus mal ! Petits tests à la clé, pour un petit pas vers la zenitude !

Bien gérer son temps pour vivre mieux, de Christine Mirabel-Sarron et Naylac Chidiac

Un livre pour gagner du temps mais qui demande d’investir du temps pour y parvenir : les conseils promulgués sont certainement bons, mais les exercices proposés sont très chronophages… du coup, je me suis dis que je les ferai quand je trouverai le temps !

La prophétie des Andes, de James Redfield

Le livre dont Romain avait choisi de parler… La lecture de ce roman m’a demandé de nombreuses pauses pour essayer de transposer les choses dans ce que je connais de la vraie vie… L’histoire part d’une super idée mais aurait toutefois mérité au moins 400 pages de plus pour gagner en crédibilité et permettre une réelle immersion… pour reprendre une expression chère à ma grand-mère : « c’est du vite torché, tout ça ! ». Mais Romain est un gars bien, alors il y a forcément du bon dans ce bouquin : c’est un livre qui fait réfléchir et donne une vision intéressante des rapports entre les gens.

L’identité, de Kundera

Le monsieur fait partie de mes auteurs fétiches. J’adore ses romans où il ne se passe pas grand-chose, mais où les personnages se posent des questions existentielles sur eux-mêmes et leurs relations aux autres. Ici, ça parle de la relation amoureuse entre Jean-Marc et Chantal, à qui un inconnu envoie des lettres enflammées… à la fin, j’ai rien compris – si c’est aussi votre cas, soyez rassuré : dans mon édition, la postface dit que c’est fait exprès parce que Kundera est un malin ! 

Les vide-tête

Central Park de Guillaume Musso

Dans toute bonne liste de livres lus, il y a toujours par là un Guillaume Musso. Bah oui, il est énervant ce garçon (si, quand même), mais sa recette fonctionne plutôt bien : un mec et une nana qui n’ont vraiment mais vraiment rien à voir se rencontrent par le plus grand des hasards et se voient obligés de faire équipe malgré eux. Ils ne se supportent pas mais découvrent peu à peu que leur destin les lie de manière inexorable… Central Park ne déroge pas à la règle, avec en prime une petite touche policière qui ne gâche rien… On l’ouvre, on soupire d’irritation à certains passages (exemple ici avec le sursaut de révolte que génère chez l’auteur l’évocation d’une carte routière : « C’était une bonne vieille Michelin d’avant le GPS, d’avant l’addiction aux smartphones et à Internet, d’avant cette époque de fous où les hommes avaient abdiqué pour devenir esclaves de la technologie »), mais on ne le lâche pas avant la dernière ligne…

Muchachas de Katherine Pancol

La suite des crocodiles, tortues et écureuils, prêtée par ma copine Lulu… Un peu comme avec Guillaume, on replonge malgré l’agacement : on y retrouve l’insupportable Hortense, la gentille Joséphine et son Philippe de prince charmant, mais juste un peu. De nouveaux personnages leur piquent la vedette : Stella, Léonie et Tom. On ne comprend pas trop ce qu’ils viennent faire là, jusqu’à quelques pages de la fin où on se dit que la ficelle est un peu grosse… Mais on a tout de même passé quelques heures de glandouille bien agréables au fil des pages ; et bien sûr, on a envie de lire la suite ! 

Le livre pas si déprimant, en fait

Jours sans faim, de Delphine de Vigan

Cette fois, c’est Marie-France, fan de Delphine de Vigan depuis sa lecture de Rien ne s’oppose à la nuit qui me l’a prêté. Je m’attendais à un livre assez plombant : l’auteure y raconte l’anorexie qu’elle a connue dans sa jeunesse… On la suit de son entrée à l’hôpital alors qu’elle tient à peine debout à son retour à une vie « normale ». Finalement, c’est plus le récit d’une guérison que celui d’une maladie : un roman court qui se lit plutôt bien !

Et vous, quel livre emmènerez-vous dans votre valise ?