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A la folire !
9 octobre 2013

Mélissa et Guillaume, ce conquérant

Dans la famille des bibliovores, je voudrais la mère…

Bon, la mère, la mère… plutôt la jeune maman, ça fait plus classe et c’est plus en phase avec l’image que l’on se fait de Mélissa !

Quand on est une jeune maman, donc, il n’est pas toujours facile de s’adonner à sa passion de la lecture, surtout lorsque celle-ci se manifeste sous la forme d’une crise de boulimie… en effet, lorsqu’un auteur lui plaît, Mélissa enchaîne ses livres jusqu’à l’écœurement (comme on le ferait des cuillérées d’une pâte à tartiner pourtant remplie d’huile de palme néfaste pour la santé et l’environnement mais qui fait oublier tous ses scrupules au plus fervent défenseur du bien-manger-responsable dans ses moments de faiblesse les plus secrets) !

Ainsi, lorsqu’elle replonge, Mélissa peut lire un nombre impressionnant de romans en un temps record… Lors d’un été de son adolescence, elle a même été jusqu’à lire plus de 30 livres en 2 mois !

De la Comtesse de Ségur à Stephen King…

Son premier souvenir de lecture la ramène à Basile, détective privé, mais c’est en compagnie de la Comtesse de Ségur se prenant pour un âne livrant ses mémoires que sa passion s’est éclose. Depuis, Mélissa est une lectrice de phase : les plus grands maîtres du suspens y sont passés, d’Agatha Christie à Mary Higgins Clark en passant par Harlan Coben… Oui, Mélissa aime se faire flipper, si bien que pour lire Ça de Stephen King, elle a choisi des conditions optimales : le soir, sous une toile de tente, offerte à tous les dangers du monde, de la nuit et des mauvais clowns qui rôdent… la jeunesse peut faire commettre de telles imprudences !

Ses études de lettres l’ont aussi fait découvrir les vraies et grandes histoires d’amour : Madame Bovary et Le rouge et le noir étant pour elle de très bons souvenirs de lectures studieuses !

Le must pour Mélissa, ce sont les romans policiers avec histoires d’amour… et c’est là qu’entre en scène le grand, l’unique et talentueux Guillaume Musso !

Seras-tu là ?

melissa-seras-tu-la-guillaume-mussodemande-t-il en première de couverture du roman grâce auquel Mélissa a redécouvert le jeune auteur.

A la source de tout cela (tout cela, c’est-à-dire des heures d’immersion au cours du mois d’août dernier dans l’univers du roi du suspens amoureux) : le personnage de la nounou, protagoniste non négligeable qui crée la péripétie de départ déclenchant les évènements qui suivront. Au cours d’une conversation qui se voulait tout à fait anodine, celle-ci avait en effet parlé à Mélissa d’un roman de Guillaume Musso qu’elle avait particulièrement aimé.

La scène s’est passée juste avant les vacances, période au cours de laquelle Mélissa est particulièrement sensible aux suggestions de ce type, puisque sur le point de bénéficier d’un éventail de temps plus large pour se plonger dans la lecture.

Ajoutons que l’appétit de Mélissa pour la lecture est doublé d’un très bon sens de l’organisation ; considérant que les livres, ça prend de la place, Mélissa préfère l’emprunt à l’achat.

Ceci expliquant cela, Mélissa se rendit donc à la bibliothèque en quête de l’ouvrage conseillé, sur lequel elle crut tomber : la voilà qui emprunta Seras-tu là ?, se disant « tiens, je l’ai déjà lu et j’avais bien aimé », le relut, se rendit compte que ce n’était pas le dit-roman conseillé par la nounou, mais l’adora tout de même… ouvrant ainsi la période « Musso » de sa vie de lectrice…

C’est l’histoire d’un mec…

qui, médecin en voyage au Cambodge pour soigner un enfant, se voit offrir en guise de remerciement la possibilité d’exaucer un vœu : celui de revoir la femme qu’il aimait, mais qu’il a perdue… plaie qu’il porte au fond de lui, amplifiée par un sentiment de culpabilité qui lui fait penser que si elle est morte, c’est un peu sa faute.

Ce mec, il s’appelle Elliott et il a 60 ans. Pour lui permettre de réaliser cette prouesse, on lui donne des pilules…comme Elliott n’a pas froid aux yeux (il est médecin, il voyage et il sauve des gens), il en prend une… le voici transporté 30 ans en arrière, dans sa vie à lui, face au jeune lui-même de 30 ans. S’ensuivent moult péripéties par lesquelles il tente de sauver cette femme aimée, croit avoir réussi, puis non, puis… arrêtons-nous là pour ne pas briser le suspens !

Ce que Mélissa a aimé

C’est tout d’abord le fait que la lecture soit fluide et qu’on y plonge en ayant une envie irrépressible de connaître la suite.

Outre l’intrigue qui embarque, on assiste à un parallèle entre la vie du Elliott de 30 ans et celle du Elliott de 60 ans, qui vient emmerder l’autre qui n’avait rien demandé – en effet, se faire conter ce qu’on doit faire par un vieux, c’est déjà relou, mais quand ce vieux, c’est soi-même en pire parce que plus vieux, ça doit pas faire plaisir.

Et puis le Elliott, jeune ou vieux, il est pas lisse, il a même pas mal de défauts, alors ça change des héros de romans d’amour avec une auréole au-dessus de la tête.

Et en ingurgitant plusieurs romans du même auteur dans la foulée, Mélissa a perçu les feintes de Guillaume qui fait surgir l’air de rien un personnage dans le décor, qui sera le héros d’un autre roman…

Alors Guillaume Musso, comme tous les auteurs qui commettent le sacrilège de vendre plein de livres, on le critique on le critique, mais faut le reconnaître : parole de Mélissa, il sait y faire, le garçon !

Mélissa L., une jeune maman à la lecture cyclique et gloutonne !

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